Reconnaître son type de peau est essentiel pour assurer les meilleurs soins, et cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Comment faire ?
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La visite dermatologique pour reconnaître votre type de peau
La visite dermatologique, grâce à l’examen visuel et tactile, est indispensable pour analyser les différents types de peau, selon laquelle le spécialiste pourra indiquer des conseils pratiques d’hygiène et de traitement.
« Le but est d’accompagner le patient qui, une fois arrivé à la pharmacie, doit toujours être conscient du moment de « délivrer » un produit, qu’il s’agisse d’un médicament ou d’un cosmétique.
Peau normale : comment la reconnaître et la traiter
La peau normale est très rare chez les adultes, alors qu’elle est fréquente chez les enfants avant la puberté. C’est une peau qui apparaît parfaitement hydratée, a une texture compacte sans imperfections et pores dilatés, ne présente pas de problèmes d’excès de sébum, de sécheresse, de dyschromie ou d’hyperpigmentation.
La peau normale possède un film hydrolipidique parfaitement équilibré, une couche cornée structurée et une bonne microcirculation. Cependant, celles qui ont ce type de peau, précisément parce qu’elles ne ressentent aucun problème, ont tendance à la négliger l’intervention dermo-cosmétique a pour but de maintenir la peau en bonne santé, de préserver l’équilibre physiologique cutané et de prévenir les altérations qui pourraient donner la cause de divers problèmes de peau.
A l’oeil , une peau normale a :
- grains compacts ;
- teint rosé, lumineux et uniforme ;
- absence d’imperfections telles que pores dilatés, points noirs, zones luisantes ou déshydratées ;
- manque de brillance ou écaillage ;
- Il apparaît doux, soyeux et frais au toucher.
Peau à tendance acnéique : comment la reconnaître et la traiter
Une peau hyperséborrhéique avec papules et pustules est dite peau à tendance acnéique. La production de sébum évolue tout au long de la vie, car elle est liée au développement des organes sexuels et donc aux sécrétions d’hormones androgènes. En ce sens, les enfants ne peuvent pas avoir de problèmes d’acné car leur peau est pauvre en lipides sébacés, alors que la puberté est l’âge le plus à risque.
En fait, la peau à tendance acnéique touche environ 80 % des adolescents, s’étendant souvent jusqu’à l’âge adulte et dans certains cas apparaissant même après l’âge de 25 ans. Lorsqu’il y a un problème d’hyperséborrhée, la composition du sébum, surtout si en référence à l’équilibre des substances qui le composent, change, devenant hydrophobe au lieu d’être hydrophile, ce qui favorise la prolifération de micro-organismes et la perte de l’auto- propriétés stérilisantes que possède normalement le sébum.
Ces facteurs, combinés à la stagnation du sébum, contribuent à la formation de processus inflammatoires dans les follicules, qui peuvent créer des boutons.
Les peaux à tendance acnéique doivent être traitées en luttant contre l’hyperkératinisation du canal pilo-sébacé obstrué par les dépôts de cellules cornéennes et la prolifération bactérienne à l’origine de l’inflammation.
De plus, la peau impure des adolescents et des jeunes adultes a un impact psychologique qu’il ne faut pas sous-estimer et nécessite souvent un maquillage correcteur, capable de couvrir et de camoufler les imperfections, pour les femmes, mais aussi dans certains cas pour les hommes.
Enfin, il ne faut pas oublier que l’acné est une pathologie et qu’à ce titre elle doit être traitée par des thérapies pharmacologiques, et pas seulement cosmétiques. S’il y a un besoin, une visite dermatologique est la première chose à faire.
La peau à tendance acnéique a :
- teint terne et grisâtre ;
- pores dilatés ;
- peau brillante et grasse ou sèche et déshydratée ;
- les lésions acnéiques telles que les boutons, les microkystes, les comédons, les dyschromies ou les taches ;
- rougeur.
- Au toucher, il est gras et bosselé.
Peau grasse : comment la reconnaître et la traiter
La peau grasse se caractérise par une production excessive de sébum, causée par des facteurs hormonaux, et est particulièrement fréquente pendant la puberté.
Selon les caractéristiques du sébum, la peau grasse va apparaître de deux manières :
- si elle est fluide et s’écoule des pores, la peau est définie comme peau grasse,
- si elle est plus épaisse, cireuse et reste à l’intérieur des follicules, elle est dite asphyxiée peau.
Dans le cas d’une peau grasse, l’épiderme est luisant et les pores dilatés ; dans le cas d’une peau asphyxiée, l’épiderme est rugueux et sec au toucher, avec des comédons ouverts (i.e. points noirs) ou fermés (points blancs). Dans les deux cas, la peau a tendance à prendre un aspect grisâtre en raison de l’épaississement de la couche cornée, elle est rugueuse et sèche au toucher, souvent déshydratée et dans certains cas squameuse.
La présence de microbes et de bactéries spécifiques peut alors enflammer le follicule obstrué, entraînant la formation de papules, de pustules et donc conduire à l’évolution d’une peau grasse vers une peau impure et à tendance acnéique.
La peau grasse a cependant des côtés positifs : elle est mieux protégée des agressions extérieures et vieillit moins vite qu’une peau sèche.
Dans le domaine dermo-cosmétique, un nettoyage en profondeur est indispensable pour éliminer l’excès de sébum et les impuretés.
«Les personnes ayant ce type de peau sont souvent tentées d’utiliser des produits astringents et délipidants, mais cette habitude favorise l’effet rebond », souligne les chercheurs. «L’action dégraissante déclenche un mécanisme de stimulation des glandes sébacées pour la production de plus de sébum qui restaure le film hydrolipidique et le résultat est une peau encore plus grasse. De plus, l’utilisation de détergents agressifs est souvent associée à des problèmes de déshydratation, qui se manifestent par des desquamations et des craquelures, et à une hypersensibilité, avec des démangeaisons et des rougeurs».
Pour les soins quotidiens, il est important d’opter pour un traitement qui contraste l’hypersécrétion, la prolifération bactérienne et améliore l’aspect esthétique, en fermant les pores et en opacifiant le teint. Les glandes sébacées, rappelons-le, sont réparties principalement sur le visage, le torse, le dos et le cuir chevelu, et ce sont les seules zones où il peut y avoir une hyperséborrhée : il faut utiliser pour le corps des produits spécifiques au type de peau, hydratants, nourrissants, protecteur ou anti-âge.
Comment reconnaître une peau grasse à vue :
- Teint terne et grisâtre ;
- pores dilatés etou comédons ;
- rougeur ;
- cicatrices d’acné et imperfections ;
- peau brillante et grasse ou sèche et déshydratée.
Au toucher, la peau grasse est grasse et inégale.
Peau mixte : la reconnaître et la traiter
La peau mixte est le type de peau le plus courant : le nez, le front et le menton apparaissent parfois luisants, avec quelques imperfections comme les points noirs et les pores dilatés, et les joues ont une peau normale voire sèche.
Dans ce cas différents besoins coexistent, du fait de la composition du film hydrolipidique dans les régions du visage.
Il est essentiel de trouver un compromis acceptable entre les besoins spécifiques : par exemple, un nettoyage efficace de la zone T, qui en même temps n’appauvrit pas excessivement les zones normales ou sèches, et des soins hydratants et séborégulateurs, qui sont également protecteur et nourrissant pour les parties alipidiques.
Comme il est très difficile de trouver des produits individuels adaptés à chaque type de peau, la solution la plus équilibrée consiste à intervenir sur chaque zone avec des cosmétiques spécifiques.
Au toucher, la peau mixte présente des joues aux caractéristiques de peau normale ou sèche et une zone T aux caractéristiques de peau grasse.
À l’œil, la peau mixte apparaît grasse et inégale, comme la peau grasse, mais aussi froide, fine et parfois squameuse, comme la peau sèche.
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